L'huile de pépins de figue de Barbarie Ayda |
Ayda Terres du Maroc (ICI) est une de ces marques que l'on adopte pour la vie. Les produits de la gamme sont simples, purs et trouvent une place naturelle dans toutes les routines : féminine, masculine et même enfantine.
Des huiles rares, des savons saponifiés à froid, du rhassoul et un hydrolat ; tous produits d'excellence en provenance du terroir marocain et sélectionnés par Farid et Karim selon des critères de qualité drastiques dans le cadre de partenariats solidaires avec des coopératives féminines au Maroc.
Je me suis liée d'amitié avec Farid et Karim au fil de nos rencontres et avais à coeur de partager avec vous quelques secrets et projets de l'aventure Ayda !
Et attention, une surprise vous attend en bas de page 🎁
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Nous avons le même âge, 34 ans et avons initié le projet Ayda il y a 3 ans déjà.
En avril 2014 nous avons débuté la phase projet qui a duré près de 18 mois durant lesquels nous avons étudié les réglementations en vigueur en cosmétique BIO, recherché l'ensemble de nos fournisseurs (coopératives au Maroc, transporteurs, packaging ...) et défini l'identité globale de la marque ainsi que son nom "Ayda" qui signifie richesse en berbère.
En juillet 2015, nous avons créé notre structure, une SAS, et avons pu débuter la commercialisation à la fin de la même année.
Comment vous est venu l'idée de cette entreprise et quelles sont ses valeurs ?
Les valeurs de la société étaient clairement définies dès le départ : une marque de soin BIO et Responsable qui collecte auprès de Coopératives féminines les richesses naturelles du terroir marocain.
A terme, notre objectif est de réserver jusqu'à 10% de nos bénéfices aux associations des villages pour améliorer les conditions de vie en milieux ruraux au Maroc (dispensaire, accès à l'eau...).
Karim : Depuis ma tendre enfance, je découvrais les richesses du terroir marocain à travers ma famille et mes amis du Maroc : huile d'argan, figue de barbarie, rhassoul, henné, khôl, rose de Damas, fleur d'oranger ... J'allais quasiment chaque année rendre visite à ma famille "du bled" et surtout à ma grand mère paternelle qui habitait un bourg dans le Maroc profond à côté de Taliouine (région spécialisée dans le Safran).
Dès mon adolescence, de nombreux amis (mais surtout des amies), me demandaient de leur rapporter diverses richesses du Maroc, en plus des fameux gâteaux marocains. Ces demandes se sont intensifiées après mon installation au Maroc.
En effet, j'ai vécu au Maroc et y ai travaillé entre 2008 à 2012 et durant cette période, l'idée de créer une marque pour proposer les richesses du Maroc a fait son chemin. Je ne voulais pas simplement proposer des produits du Maroc, mais vraiment le meilleur des richesses du terroir marocain à travers une sélection ardue. Tout cela devait se faire à travers une démarche responsable auprès des fournisseurs. Mon objectif était de travailler exclusivement avec des coopératives féminines minutieusement sélectionnées pour la qualité de leurs soins mais aussi pour les futurs projets que nous pourrions mener ensemble afin d'améliorer leurs conditions de vie et méthodes de fabrication, afin qu'elles soient notamment plus écologiquement responsables.
De là est née notre marque BIO, Vegan et Responsable : Ayda Terres du Maroc.
Farid : Pour ma part, j'ai rejoint Karim en 2015. L'idée m'a tout de suite séduit et j'étais dans un contexte professionnel qui ne m'attirait plus. J'avais vraiment envie de donner du sens à mon travail plutôt que de me contenter de toucher un salaire à la fin de chaque mois.
Le challenge de joindre les richesses du terroir marocain avec une démarche éthique et responsable m'a énormément plu. De plus, Karim et moi nous connaissons depuis plus de 10 ans et je savais qu'en travaillant ensemble, nous allions mener à bien notre projet commun. On avait déjà l'habitude de faire équipe lorsque nous étions étudiants et ça a toujours bien fonctionné entre nous.
Karim Maksoub |
Etait-ce une idée que vous aviez depuis longtemps ou un événement a t-il suscité votre envie d'entreprendre ?
Ce sont les deux ! Nous avions l'envie de créer une entreprise, c'était même un objectif de vie. En sus, on voulait que l'humain soit au centre de notre activité.
Karim : En parallèle, j'avais eu l'idée de créer une marque spécialisée dans les richesses du terroir marocain. Mon objectif était aussi d'aider les Coopératives féminines du Maroc qui proposent des produits de qualité mais qui ont du mal à distribuer leurs produits. Ces coopératives produisent des richesses fruits de plusieurs générations de travail mais la plupart d'entre elles manquent de moyens pour démarcher les pays hors du Maroc, tels que l'Europe, les Etats-Unis, l'Asie ...
Farid : De plus, elles ont à disposition de nombreuses aides de l'Etat marocain mais, soit elles ne sont pas informées, soit elles n'ont pas les moyens de faire les démarches nécessaires pour en bénéficier.
Là seront les futurs missions d'Ayda : accompagner les coopératives féminines partenaires pour qu'elles puissent grandir et concurrencer les centrales d'achat qui ne font que dénaturer les soins du terroir marocain tout en tirant vers le bas les prix, appauvrissant ainsi ces régions reculées du Maroc.
Il y a énormément à faire et notre ambition est de tirer vers le haut les villages marocains des zones rurales.
D'où viennent les produits ?
Tous les produits Ayda viennent du Maroc. A cela, nous voulons associer le savoir faire français en cosmétique et c'est pourquoi tous nos soins sont conditionnés en France dans un laboratoire certifié BIO. Nous avons aussi décidé de proposer des savons saponifiés à froid fabriqués en France. Cette technique de fabrication est maitrisée en France et permet d'obtenir des soins lavants surgras pour peaux sensibles et normales.
Sur quel ensemble de critères sélectionnez-vous vos produits ?
Tout d'abord, nous échangeons énormément avec nos clients, notre entourage et l'ensemble des personnes que nous rencontrons à travers les évènements auxquels nous participons (salons, foires, forums ...).
C'est ainsi que nous avons fait le choix de produits purs, huile d'argan, huile de graines de figue de Barbarie, rhassoul et hydrolat de rose de Damas.
Une fois que le soin est défini, nous sélectionnons la région du Maroc la plus favorable, en terme de climat et de terres, sélectionnons les coopératives à visiter puis allons sur place pour échanger avec eux. Certains soins sont plus difficiles à trouver que d'autres.
Cette étape est cruciale car elle nous permet de tester les produits, de valider les méthodes de fabrication afin qu'elles soient qualitatives et non quantitatives (ex : une seule distillation des fleurs pour les hydrolats), mais aussi de nouer des liens de confiance avec nos futures coopératives féminines partenaires.
Farid Hadjiat |
Vous avez reçu la mention Slow Cosmétique, qu'est ce que cela vous apporte t-il ?
La Mention Slow Cosmétique est une de nos plus grandes fiertés. Lorsque nous l'avons obtenue en octobre 2016, nos produits étaient déjà certifiés BIO mais pour nous ce n'était pas suffisant pour valider la qualité de nos soins. Ce n'est pas parce qu'un soin est BIO qu'il est de qualité et efficace. Ainsi, vis à vis de la communauté Slow Cosmétique, la mention attribuée à la marque Ayda a tout de suite été un gage de qualité.
Nous avons gagné en notoriété grâce à la mention Slow Cosmétique et nous sommes fait de nouveaux amis !
Aujourd'hui, nous participons régulièrement aux évènements Slow Cosmétique dans toute la France (Strasbourg, Paris, Lyon...), et nous échangeons régulièrement avec les membres de la Slow Team ainsi qu'avec les autres marques Slow, car c'est en travaillant ensemble que l'on devient plus fort.
Quels sont vos projets de développement ?
Nous souhaitons élargir la gamme de soins Ayda et proposer des routines de soin complètes femmes et hommes.
Aujourd'hui, notre gamme comprend l'huile de graines de figue de Barbarie et l'huile d'argan, toutes deux certifiées Ecocert et depuis peu, 2 savons saponifiés à froid (argan - verveine et argan - karité) certifiés Nature et Progrès.
Nos soins sont sélectionnés en fonction des échanges que nous avons avec nos clients et les experts que nous côtoyons ... C'est ainsi que nous avons décidé de compléter la gamme de soin actuelle avec un hydrolat de rose de Damas et du rhassoul.
En parallèle, nous continuons à développer notre réseau de distributeurs pour répondre aux besoins de nos clients à travers l'Europe : magasins spécialisés BIO, instituts de beauté, market-place, box beauté ...
Une fois que nous en aurons les moyens, nous pourrons enfin lancer des projets d'évolution de condition de vie et d'infrastructure avec nos coopératives partenaires au Maroc.
Comment vous partagez-vous le travail ?
Farid : C'est naturel entre Karim et moi ! Je suis surtout responsable de la partie commerciale (partenariat, calendrier des salons ...) mais dans une petite entreprise il est important d'être polyvalent, ainsi je m'occupe aussi à la partie réglementation, certification et communication...
Karim : En effet, on est obligés d'être très polyvalents pour occuper les multiples postes qui doivent interagir dans une société à deux seulement !
Pour ma part, je m'occupe de la comptabilité, de l'identification et la gestion des fournisseurs ainsi que du community management ...
Les savons Ayda |
Ayda vous rapproche t-il d'un univers que vous avez connu enfant ?
Karim : Oui ! Enormément. Quand j'étais un enfant, je me souviens de ma famille vantant les mérites des richesses du terroir marocain. Que ce soit en cosmétique ou en cuisine, les huiles végétales, les hydrolats, le savons noir, le henné, surtout pendant les mariages, les épices... mes sens vivaient dans une atmosphère marocaine.
Ma mère utilisait tout ce que le terroir marocain avait comme richesse, notamment pour nous préparer des recettes de grand-mère pour nous guérir naturellement nos maux avec des plantes aromatiques et médicinales.
Farid : Complètement !!! Ma grand-mère n'utilisait que des produits de soins naturels. Elle se lavait les cheveux et le corps avec du tfal (argile algérienne), utilisait du henné pour sa teinture et se maquillait les yeux avec du khôl.
Quelle routine masculine nous conseillez-vous ?
Farid : Chaque matin et soir, je commence par nettoyer mon visage en utilisant notre savon saponifié à froid argan - verveine. Naturellement riche en glycérine, ce savon surgras hydrate et nourrit ma peau. Ensuite pour éviter le tiraillement de ma peau causé par la présence de calcaire dans l'eau, j’utilise l’hydrolat de rose de Damas.
Le soir, je finis par un massage doux en utilisant une huile végétale naturelle et pure ; j’alterne donc entre les huiles d’argan et de graines de figue de barbarie.
Véritable anti-âge naturel, les huiles végétales Ayda sont régénérantes et raffermissantes. L’huile d’argan améliore l’élasticité de ma peau et la rend plus souple, tandis que l’huile de graines de figue de barbarie agit en profondeur comme tenseur, parfait pour le contour des yeux.
* Le concours est ouvert du vendredi 9 Juin à 12 heures au dimanche 18 juin même heure.
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* Le concours est ouvert du vendredi 9 Juin à 12 heures au dimanche 18 juin même heure.
Bonsoir Odile, Merci pour la découverte de cette marque et cette très belle interview, j'aime connaitre les histoires qui sont à l'origine de bons produits! et ceux ci ont tout pour plaire ;-) Bonne soirée ;-)
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