Italie 1933 © Henri Cartier Bresson / Magnum. |
La contraception est une problématique à laquelle toutes les femmes (ou presque) sont confrontées. Mais pour reprendre l'histoire dans le bon sens, avant de choisir sa contraception, c'est sur notre fécondité qu'il faut s'attarder !
Actuellement de nombreuses jeunes filles prennent la pilule dès leurs premières règles et parfois pour des raisons n'ayant rien à voir avec la sexualité (comme l'acné ou la pratique d'un sport) puis, le temps passe et la crainte d'arrêter s'installe. Les femmes finissent souvent par se sentir emprisonnées dans un système sans disposer d'informations complètes et rationnelles d'autant que la pilule est chargée de symboles et fantasmes (progrès social, libération de la femme, sexualité libre …)
A côté de cela, la méconnaissance de la plupart des femmes du fonctionnement de leur propre corps n'aide pas à se défaire d'une méthode radicale, chimique et hormonale.
L'objectif d'une contraception naturelle est de rester maître de sa fécondité en respectant l'harmonie de son corps, ce type de méthodes n'intervient pas sur le bon fonctionnement des ovaires. N'est-ce pas vraiment plus raisonnable de vivre avec sa fertilité plutôt que de se stériliser, même temporairement ?
Se tourner vers une contraception naturelle c'est faire le choix de l'autonomie et de la liberté.
Je vous invite donc à découvrir quelles méthodes de contraception naturelle ont fait leurs preuves et comment je pratique depuis des années, sans loupé !
Parmi les méthodes dites naturelles c'est à dire sans hormones ni chimie, il faut distinguer celles qui fonctionnent sur un principe mécanique (I), comportemental (II) ou sur l'observation et la déduction statistique (III). Enfin, nous verrons que la meilleure solution est souvent une combinaison de ces méthodes (IV)
A côté de cela, la méconnaissance de la plupart des femmes du fonctionnement de leur propre corps n'aide pas à se défaire d'une méthode radicale, chimique et hormonale.
L'objectif d'une contraception naturelle est de rester maître de sa fécondité en respectant l'harmonie de son corps, ce type de méthodes n'intervient pas sur le bon fonctionnement des ovaires. N'est-ce pas vraiment plus raisonnable de vivre avec sa fertilité plutôt que de se stériliser, même temporairement ?
Se tourner vers une contraception naturelle c'est faire le choix de l'autonomie et de la liberté.
Je vous invite donc à découvrir quelles méthodes de contraception naturelle ont fait leurs preuves et comment je pratique depuis des années, sans loupé !
Parmi les méthodes dites naturelles c'est à dire sans hormones ni chimie, il faut distinguer celles qui fonctionnent sur un principe mécanique (I), comportemental (II) ou sur l'observation et la déduction statistique (III). Enfin, nous verrons que la meilleure solution est souvent une combinaison de ces méthodes (IV)
I Les méthodes mécaniques
Le principe est soit de poser une barrière empêchant la fécondation (A), soit d'empêcher la nidification, c'est à dire la fixation de l'oeuf fécondé dans l'utérus (B).
A La méthode barrière la plus connue est le préservatif. On peut rechigner à l'utiliser au sein de son couple car il souvent associé à la prévention de la transmission des MST (maladies sexuellement transmissibles) mais il empêche aussi la conception !
Le diaphragme est bien plus confidentiel et son efficacité anticonceptionnelle est identique. Il s'agit d'une fine membrane de silicone tendue au centre d'un anneau à mémoire de forme que l'on place au fond du vagin pour couvrir hermétiquement le col de l'utérus.
Le diaphragme doit être installé avant le rapport sexuel et retiré environ 8 heures après ; sa pose et son retrait sont plus simples que ceux d'une coupe menstruelle et il est totalement insoupçonnable par les partenaires.
La revue complète du diaphragme est ICI.
La revue complète du diaphragme est ICI.
Revue du diaphragme ICI. |
B Le stérilet que l'on appelle aussi DIU (dispositif intra-utérin) est, comme son nom l'indique, un dispositif installé dans l'utérus aux fins d'empêcher la nidification puis le développement de l'oeuf fécondé. La version sans hormone du stérilet est en cuivre, un métal sain et d'une totale innocuité.
Cependant, le stérilet, s'il n'entrave pas le fonctionnement des ovaires, n'est pas une option de liberté puisqu'il doit être installé et retiré par une sage-femme ou un médecin.
En sus, je ne peux pas vraiment vanter ses avantages ayant été victime d'une perforation de l'utérus il y a quelques années, accident très rare et très douloureux (1 cas pour 10.000).
En sus de cela, mon médecin anthroposophe a attiré mon attention sur le fait que le stérilet agirait comme une petite antenne réceptrice attirant les ondes électro-magnétiques au creux de notre utérus. Cela n'avait aucune incidence il y a encore 20 ans mais n'est peut être pas si sain dans l'environnement qui est le notre maintenant.
II Les méthodes comportementales
Là encore, point de grandes nouveautés ! L'abstinence est une méthode 100% fiable, le coït interrompu ou évité a l'avantage de sensibiliser le partenaire masculin à la problématique (A), quant à l'allaitement il est contraceptif dans certaines situations (B).
A Le taux d'échec du coït interrompu est de 4 à 25 % sur un an lorsqu'il est le seul moyen de contraception mis en oeuvre. Même si certains hommes parviennent très bien à contrôler leur éjaculation, ça reste un moyen assez peu fiable et la séparation brutale des partenaires n'est jamais très sympa.
B On dit parfois que l'allaitement est contraceptif, c'est vrai, mais uniquement dans un cas de figure bien délimité :
- Le bébé doit avoir moins de 6 mois,
- Le retour de couche ne doit pas être intervenu,
- L'allaitement doit être exclusif, c'est à dire que ni eau, ni aliment ne complètent le lait maternel,
- L'ensemble des besoins de succion du bébé doivent être comblés par le sein ( = pas de tétine),
- L'intervalle entre les tétées ne doit jamais dépasser 6 heures.
Lorsque tous ces critères sont remplis, nous sommes dans le cadre de la MAMA (méthode de l'Allaitement Maternel et Aménorrhée), mais si un seul des 5 manque, l'allaitement ne sera plus contraceptif.
III Les méthodes d'observation et de déduction statistique
La contraception naturelle repose sur la connaissance des périodes fertiles et infertiles, notre corps nous fournissant nombreux signes fiables et certains sur lesquels s'appuyer pour connaitre ces périodes : la glaire cervicale (A), le col de l'utérus (B), la température ( C ). D'autres signaux, d'appréciation plus personnelle, peuvent être pris en compte comme le désir, l'appétit, l'énergie ou le moral … (D)
En parallèle, la déduction statistique permet dans certains cas de se projeter ce qui simplifie la vie (E)
A La glaire cervicale est une substance sécrétée par l'utérus tout à fait essentielle à la fécondité. En effet, elle permet aux spermatozoïdes de rejoindre facilement l'ovule mais aussi de survivre, protégés et nourris, jusqu'à 6 jours dans le vagin. A contrario, en l'absence de glaire le déplacement des spermatozoïdes sera difficile et ils seront détruits en quelques heures par le PH acide du vagin.
La glaire n'est généralement pas présente au début du cycle pendant les règles, ni pendant les quelques jours qui suivent. Elle apparait ensuite, d'abord discrète et épaisse pendant 1 à 2 jours, puis se modifie pour devenir plus collante et atteint ensuite l'aspect qui caractérise le pic de fertilité : transparent et élastique ; c'est aussi à ce moment qu'elle est le plus abondante.
Dans le cadre de la méthode d'observation des signes de fertilité, la glaire s'observe chaque jour où elle est "ressentie" : il faut donc tenir compte de la sensation d'être mouillée ou sèche.
Pour observer la glaire, elle peut être attrapée entre 2 doigts, ainsi il est simple de vérifier si elle fait des fils lorsque l'on sépare les doigts (indice d'une fertilité maximale).
B Le col de l'utérus est une partie de notre corps peu connue, pourtant il n'est pas inaccessible et son examen fournit des indices précieux.
Durant le cycle, le positionnement du col va se modifier : il est bas et perpendiculaire à la longueur du vagin durant la période infertile, haut et presque dans l'axe du vagin pendant la période fertile.
Sa consistance aussi évolue, passant de ferme comme le bout du nez (période infertile) à mou comme les lèvres (période fertile)
Troisième indice, il est fermé durant la période infertile et s'ouvre pour libérer la glaire au moment de l'ovulation.
Le col peut être examiné tous les jours à n'importe quel moment, il faut seulement éviter de le faire juste après un rapport.
C La température s'élève de 2 à 3 dixièmes de degrés au moment de l'ovulation et cette température haute se maintient 3 à 4 jours.
Pour observer ce phénomène, la température doit être prise le matin après plusieurs heures de sommeil et avant de se lever, si possible à horaire régulier et toujours avec le même thermomètre.
Vu que le décalage de température 3 jours consécutifs atteste de l'ovulation, on peut cesser de prendre sa température durant la période d'infertilité post-ovulatoire.
D En prenant l'habitude d'être attentive à ses sensations, on observe une récurrence de certains phénomènes ou émotions. Ainsi une tension des seins est-elle souvent observée en deuxième partie de cycle.
De mon côté, je perçois très bien les contractions de mon utérus au moment de l'ovulation qui s'accompagnent d'une raideur douloureuse des lombaires durant toute la journée, mais pour une femme non habituée à être à l'écoute, cette sensation pourrait passer pour une petite crampe, un spasme intestinal ou un simple mal de dos occasionnel.
Le début de ma période fertile s'annonce la veille ou l'avant-veille de l'ovulation par une grosse augmentation de ma libido :-) 14 jours plus tard, la veille de mes règles, j'ai des fringales épouvantables et enfin, juste avant leur arrivée, je suis triste à mourir pendant quelques heures.
E Le cycle se décompose en 3 périodes : la période pré-ovulatoire qui est infertile, la période ovulatoire donc fertile, et la période post-ovulatoire où l'on revient à l'infertilité.
Quand on a des cycles réguliers, on peut calculer ces périodes ; en revanche il est recommandé d'ajouter une marge de sécurité !
Ainsi, la fin de période d'infertilité pré-ovulatoire se calcule en soustrayant 20 jours au plus courts des 6 derniers cycles de l'année.
Le début du retour à l'infertilité commence 3 jours après le pic de glaire fertile.
Pour enregistrer l'ensemble des indices observés et se lancer dans la déduction statistique, on peut utiliser une application, comme Clue (ICI) ou bien d'autres.
Après mes années carnets, j'ai choisi celle-ci que je trouve agréable et simple à utiliser.
En premier lieu, la maquette est épurée et permet de s'y retrouver en un clin d'oeil. La saisie des informations est rapide et on peut complètement paramétrer les indices à consigner : au départ l'application prévoit d'enregistrer les saignements, les douleurs (migraines, seins sensibles, etc), le moral, l'activité sexuelle, la forme, les indices beauté (peau, cheveux …) et l'appétit.
En sus de cela, on peut créer des tags comme par exemple #col haut/mou/ouvert, #col bas/dur/fermé, #glaire abondante/filante, #glaire rare/compacte, #sèche ou #mouillée.
L'ensemble de ces informations est reprise dans un calendrier du cycle ainsi que stocké comme données aux fins de calculer une projection des périodes à venir.
Ainsi, l'application envoie t-elle un petit message lorsque la période de fertilité approche et qu'il est temps d'observer ses glaires.
IV Comment pratiquer la contraception naturelle ?
A J'espère que le long exposé qui précède ne vous a pas donné une impression de complexité car il n'en est rien.
Tout d'abord, il faut savoir que la contraception naturelle avec la méthode dite des "indices combinés" (c'est à dire que 2 indices sont toujours associés pour fonder le diagnostique de fertilité) est plus fiable que la pilule ; en effet le taux de grossesse survenues en 1 an est de 0,3 à 8% avec la pilule et de 0,2 à 3 avec la méthode dont nous parlons (source : indice de Pearl)
Cette méthode respectueuse de l'harmonie du corps de la femme est très gratifiante et permet de gagner une grande confiance en soi ; les quelques jours chaque mois où l'on détient le pouvoir de donner la Vie sont particuliers, l'énergie, le désir, la plénitude, la séduction sont au rendez-vous et franchement je vous le dis, quel dommage de se priver de ces moments !!
En connaissant son cycle on peut choisir d'adapter sa sexualité à sa fertilité ou d'utiliser une méthode mécanique les jours où un rapport n'est pas possible sans risquer une conception. Cette méthode ouvre le dialogue avec son partenaire et lui laisse la possibilité de prendre une responsabilité dans la fertilité du couple, ce qu'il appréciera peut-être.
Pour se lancer, il faut d'abord souhaiter reprendre le contrôle de son corps puis se former et être rigoureux tant dans l'observation que dans l'interprétation des indices de fertilité.
Le succès dépend du sérieux avec lequel on applique la méthode ; ainsi je conseille de rester en mode binaire : période fertile ou période infertile. Si on commence à ouvrir la catégorie "période à risque", c'est perdu d'avance ...
Le succès dépend du sérieux avec lequel on applique la méthode ; ainsi je conseille de rester en mode binaire : période fertile ou période infertile. Si on commence à ouvrir la catégorie "période à risque", c'est perdu d'avance ...
Evidement il est beaucoup plus difficile de refréner un désir d'enfant avec cette méthode qu'en prenant la pilule et la rigueur nécessaire requiert de prendre en compte les indices vus, mesurés ou sentis et non ceux dont on rêve ;-)
B Pour ma part, pratiquant la contraception naturelle depuis longtemps (je n'ai jamais pris la pilule et ai porté mon DIU peu de temps) je sais organiser ma collecte d'indices pour être efficace.
Mon cycle le plus court de l'année passée étant de 28 jours, je sais qu'aucune grossesse ne peut survenir jusqu'au 8ème jour de mon cycle (comme vu au paragraphe III E ci dessus).
A compter de ce jour, je porte le diaphragme pour les rapports ou préviens mon partenaire qui gère avec un préservatif et je commence à observer la glaire, le soir ou à distance de plusieurs heures des rapports afin de ne pas brouiller ma perception.
Lorsque la glaire devient transparente j'examine le col pour confirmer mon impression, s'il est haut, bien dans l'axe et ouvert, c'est à dire que je sens son entrée sous le doigt, je sais que ma période de fertilité est entamée.
Ensuite je sens mon ovulation et la note dans l'application Clue afin de valider mon analyse en fin de cycle (les règles surviennent toujours 14 jours après l'ovulation)
3 jours plus tard environ, je suis "sèche" et le col est redevenu dur comme le bout du nez. Je prévois 24 h de sécurité et ne prends plus de précaution lors des unions.
J'ai abandonné la prise de température depuis longtemps car je trouvais cela fastidieux.
C Pour commencer à pratiquer la contraception naturelle il est fortement recommandé de se former à la méthode en consultant une monitrice ou de se documenter avec quelques ouvrages.
Il y a sur FB plusieurs groupes de symptothermie qui fournissent de la documentation et permettent d'échanger.
Il semble que les catholiques soient les champions de la contraception naturelle et le site "Méthodes Naturelles" (ICI) est très complet. On peut y télécharger des PDF explicatifs et s'inscrire à une formation gratuite.
Le site Billings (ICI) propose aussi de vous former à la méthode d'observation des glaires mais les ressources sont payantes.
Enfin, plusieurs ouvrages traitent le sujet :
Dans un prochain article, je vous proposerai de découvrir quelques témoignages de femmes utilisant la contraception naturelle.
Si vous pratiquez une méthode de contraception naturelle et avez envie de partager votre expérience ici, postez moi un mot par message privé (ICI), vous êtes bienvenue !
Et si vous avez d'autres questions à mettre à l'ordre du jour, n'hésitez pas à les poser en commentaire ...
Si vous pratiquez une méthode de contraception naturelle et avez envie de partager votre expérience ici, postez moi un mot par message privé (ICI), vous êtes bienvenue !
Et si vous avez d'autres questions à mettre à l'ordre du jour, n'hésitez pas à les poser en commentaire ...
Très bonne application "clue", je viens de la télécharger.
RépondreSupprimerMerci du conseil ;)
Extra ! Merci de ton mot :-)
SupprimerTrès bien fait cet article, mais on aurait aimé que vous parliez aussi de l'appli sympto, classée numéro 1 en fiabilité pour la pratique de la symptothermoie, selon l'étude américaine Facts de juillet 2016 ;-) Certes c'est moins marketing avec moins de possibilités pour les indices beauté, etc! mais tout l'investissement a été mis sur la sécurité contraceptive! A noter le groupe d'entraide FB Symptothermie, avec plusieurs milliers de femmes qui font confiance à sympto ! Bravo à toi pour cette belle sensibilité au cycle naturel ! Amitiés, Pryska, de l'équipe sympto
SupprimerMerci pour ce super article!!! Justement, je commençais à me renseigner sur la symptothermie, alors ton article tombe vraiment à pic! D'autant que dans ce que j'avais lu et vu dessus jusqu'à présent j'étais un peu gênée par le ton "petite fleur" (je sais pas comment dire) qui parle d'elixir et pas de glaire par exemple...
RépondreSupprimerJe te comprends complètement, on peut parler des choses simplement !
SupprimerLa méthode que je pratique n'est pas exactement la symtothermie qui (comme son nom l'indique) préconise la prise de température, mais une compilation de plusieurs techniques auxquelles je me suis intéressée.
Le mieux est de se former avec rigueur afin d'acquérir une bonne connaissance de soi même et ensuite d'adapter à ses attentes, convictions et / ou mode de vie …
Bonne chance avec cette nouvelle contraception !
Merci pour cet article ! Bientôt un an après mon deuxième accouchement, mon corps est complètement paumé. Je viens de stopper ma contraception hormonale à cause des effets secondaires trop importants. J'ai eu un stérilet quelques mois qui me faisait saigner 15 jours sur 30... Bref, je cherche d'autres "techniques"...
RépondreSupprimerLe vrai problème je crois, c'est que comme on nous colle la pilule relativement jeune, entre 15 et 20 ans, on ne connait pas nos corps ! On est conditionnées sous les hormones et on ne sait même plus les réactions que l'on a...
J'attends avec impatience ton article sur le diaphragme !
En effet, prendre la pilule très tôt ou très longtemps ne permet pas de découvrir son cycle … ça ne gène pas certaines femmes, mais pour d'autres cette ignorance de leur propre fonctionnement est insupportable.
SupprimerJe trouve aussi dommage que peu de médecins parlent des méthodes naturelles car leur désintérêt laisse perdurer une réputation peu convaincante …
J'essaye de ne pas te faire attende trop longtemps le prochain article ;-)
A bientôt !
Faire payer pour une contraception, faire tourner des laboratoires, etc etc, ça rapporte bien plus d'argent que nous apprendre comment fonctionne notre corps...
SupprimerMerci beaucoup pour l'article ;) D'ailleurs, tu en parleras peut-être, je suis retournée sur le site choisir sa contraception et il est indiqué que le diaphragme doit aboslument être utilisé avec des spermicides pour une efficacité optimale. J'ai donc hâte d'en savoir plus sur ton utilisation :)
A bientôt !
Le diaphragme que j'utilise (Caya) ne nécessite pas de spermicide. Le gel recommandé ne contient que de l'eau et de l'acide lactique afin de maintenir autour du col un PH hostile aux spermatozoïdes. Je t'en dis plus bientôt !
SupprimerMerci pour cette précision ! Je lirais la suite avec l'article, je serais patiente :)
SupprimerC'est vrai que c'est assez dramatique de connaitre aussi peu notre fonctionnement... je me souviens de quelques cours sur la fécondation au collège, bien vite oubliés car ça reste très théorique et on ne le met pas forcément en lien avec ce qu'on observe sur notre propre corps. On parle assez peu de contraception aussi, les enseignants sont peu à l'aise avec ça (pour tout dire tellement peu à l'aise que j'ai jamais eu aucun cours d'éducation sexuelle, et je suis pas bien vieille).
SupprimerBonjour Odile !
RépondreSupprimerJ’ai pris un peu de temps parce que je voulais te partager mes sentiments sur cet article, et ils sont un peu contrastés :) J’y ai trouvé plein de choses intéressantes évidemment, comme souvent sur ton blog, mais mon esprit de sceptique incorrigible a aussi coincé sur certains petits trucs, et je me suis dit que ce serait intéressant d’en faire part ici. De manière générale, je pense que mon ressenti est dû à des désaccords de fond sur les notions de « raisonnable » ou « rationnel », et aussi sur ce qu’on met derrière « naturel ».
Je partage vraiment ton diagnostic sur la méconnaissance des femmes de leur corps, sur le manque d’information vis à vis des alternatives à la pilule, et sur toute la symbolique liée à la pilule (je suis d’ailleurs vraiment heureuse d’avoir eu accès à des infos pour dépasser ça : je suis sous DIU cuivre depuis 3 ans et ça me convient parfaitement).
Là où je commence à suivre un peu moins la trame de fond de l’article, c’est quand tu résumes l’idée de la façon suivante :
« L'objectif d'une contraception naturelle est de rester maître de sa fécondité en respectant l'harmonie de son corps, ce type de méthodes n'intervient pas sur le bon fonctionnement des ovaires. «
Tout d’abord, comment définir naturel dans ce contexte, quelle est la limite ? Après tout il y a bien des personnes qui vont considérer que l’idée même de contraception n’est pas « naturelle » ! Je ne considère pas qu’une solution est meilleure ou moralement plus défendable parce qu’elle serait plus « naturelle », en revanche je vais essayer d’examiner les solutions qui permettent de s’épanouir dans le respect de sa santé, sans douleurs, mais aussi en prenant en compte le stress, le temps consacré à la contraception etc. Que ce soit perçu ou non comme naturel. A partir du moment où cette contraception est bien tolérée, la seule raison de ne plus ou pas en vouloir, c’est de considérer qu’elle est problématique sur le principe même, car pas naturelle. Et ça, ça me pose problème, car je ne vois pas de raison rationnelle de s’abstenir d’utiliser une contraception qui nous convient physiologiquement et nous économise du temps.
(Suite)
RépondreSupprimerLe choix de l’autonomie et de la liberté, ça peut être aussi le choix de la pilule, ou du DIU ou autre, à partir du moment où cela respecte notre santé mentale et physique. De même, est ce que voir une gyneco ou sage femme de temps en temps empiète sur ma liberté ? Personnellement je ne trouve pas, ces personnes sont ou devraient être là aussi pour nous accompagner et nous aider à connaître notre corps, et je leur suis très reconnaissante de me permettre de passer cinq années sans me soucier de ma contraception !! Et à l’inverse on sera beaucoup de femmes à se sentir beaucoup moins « libre » de devoir suivre tout le temps ses cycles…ou de devoir consulter une appli smartphone régulièrement pour ça. La « liberté » c’est pas aisé à définir, et y’a pas de réponse universelle je pense.
Tout ça m’amène à la phrase suivante :
« N'est-ce pas vraiment plus raisonnable de vivre avec sa fertilité plutôt que de se stériliser, même temporairement ? »
Ben en fait, de mon point de vue… non. Y’a pas de décision plus raisonnable dans l’absolu, on met toutes le raisonnable à des stades différents car un tas de variables entrent en jeu. Mais il n’y a aucune raison de penser que ce serait plus « raisonnable » d’éviter de se stériliser pour toutes les femmes. Et même si l’on voulait être stérilisée définitivement, après tout, pourquoi pas, non ? C’est un choix de vivre ou non « avec sa fertilité », et je défends complètement tous les choix possibles à ce niveau. Par contre, je ne suis définitivement pas convaincue que ce soit juste de le présenter comme LE choix plus raisonnable. Pire, ça peut avoir (involontairement) un effet culpabilisant…
Je rajouterais que le DIU par exemple (je prends cet exemple car je le connais mieux) a un taux d’efficacité très intéressant, pour un gain de temps assez énorme puisqu’il n’y a pas vraiment besoin de s’en soucier, à part pour vérifier de temps en temps si les fils sont bien là. Tout le monde n’a pas forcément l’envie de passer du temps à planifier sa sexualité et sa fertilité, c’est variable. Toutes les femmes n’envisagent pas non plus une grossesse imprévue de la même manière d’ailleurs. Un exemple : dans ma famille on a tendance à être très fertiles, ma mère est chaque fois tombée enceinte en un clin d’oeil, y compris dans des périodes censées pas être super fertiles. Un poil flippant pour moi aha :D ! Je ne suis pas prête à me lancer dans une méthode « naturelle » jen partant du principe que le naturel est forcément mieux (ce qui est discutable comme je disais plus haut), sachant que c’est risqué et que pour avoir un bon niveau de fiabilité, c’est beaucoup d’investissement… (tout en reconnaissant complètement que ça va être la meilleure solution pour un certain nombre de femmes !)
(Suite 2 - oui c'est long :D )
RépondreSupprimerEnfin je voulais rebondir sur ce passage :
« En sus de cela, mon médecin anthroposophe a attiré mon attention sur le fait que le stérilet agirait comme une petite antenne réceptrice attirant les ondes électro-magnétiques au creux de notre utérus. Cela n'avait aucune incidence il y a encore 20 ans mais n'est peut être pas si sain dans l'environnement qui est le notre maintenant. »
Je pense que si tu vois ce médecin c’est qu’il est attentionné et bienveillant et que tu as un tas de motivations personnelles et légitimes qui ne me regardent pas pour aller le voir. Cependant je ne peux pas m’empêcher de te partager mon point de vue, qui est le suivant : ce type d’affirmation mérite toute notre méfiance et notre capacité de doute. Tout d’abord parce que la nocivité des ondes électro magnétiques n’a jamais pu être mise en évidence, malgré toutes les études faites sur le sujet (et je parle pas seulement des études bourrées de conflit d’intérêt bien sûr), ensuite parce que l’aspect « antenne réceptrice » d’un DIU au creux d’un utérus me laisse dubitative,… et je me fierais davantage à l’avis de personnes un peu plus spécialisées dans le fonctionnement des ondes électro magnétiques. J’avoue en outre avoir assez peu de sympathie pour l’anthroposophie de manière générale (ce qui rajoute à ma méfiance), approche sur laquelle une amie a écrit un très bon dossier ici : http://aucreuxdemoname.fr/blog/category/zetetique-3/anthroposophie-zetetique-3/
Pour finir sur des points plus positifs, c’est super que tu présentes tout ça très en détail en n’oubliant pas les protections mécaniques qui sont efficaces:) Je trouve ça super aussi que tu souligne bien le fait que le DIU soit d’une totale innocuité et n’entrave pas le fonctionnement des ovaires. Je continue évidemment à lire ton blog avec un très grand plaisir, et je ne partage mon avis que pour alimenter le débat, et je tiens toujours à ce qu’il reste serein et bienveillant (j’ai essayé de faire en sorte que mes propos le soient, mais n’hésite pas à me dire si tu trouves que j’y suis allée un peu fort sur certains points).
Passe une belle journée
Irène
Bonjour Irène,
SupprimerNe t'inquiète pas d'être allée trop loin, au contraire je suis ravie de te lire !
Tout d'abord, s'il t'a semblé que l'article cherchait à présenter une solution comme la meilleure, il n'en est rien.
Je cherche rarement à convaincre, j'aime seulement raconter ce qui peut se faire ou ce que j'ai choisi de faire et je ne positionne absolument pas mes réflexions sur le terrain de la morale, ma démarche est avant tout pratique et j'espère n'avoir culpabilisé personne ( je me suis notamment abstenu à dessein de parler des lourdes répercutions environnementales de la pilule. )
En effet, la notion de naturel est toujours discutable, et on peut même se demander si le naturel peut être une finalité pour les hommes civilisés que nous sommes ;-)…
Lorsque je l'évoque ici, j'entends "exempt d'hormones", et c'est dans cette logique que je classe le DIU en cuivre dans la catégorie des méthodes naturelles.
Car justement, je suis persuadée que le DIU est une bonne méthode, qui ne provoque ni effets secondaires trop gênants, ni dégâts environnementaux. Cependant comme je l'ai raconté, j'ai vécu un traumatisme avec le DIU dont les conséquences ont été 2 opérations sous anesthésie générale. Bien sûr, je pourrais laisser cette rare aventure de côté mais un blog n'est pas une revue, mes articles sont le reflet de mes expériences, de mon parcours et j'y exprime un point de vue.
Par ailleurs, j'ai découvert en parlant de contraception avec d'autres femmes que bien des méthodes leur étaient totalement inconnues. L'idée de cet article m'est alors venu et j'ai voulu proposer un tour d'horizon de ce qui peut se faire en dehors de la pilule.
Voilà !
Sinon ton commentaire est passionnant comme toutes les réflexions que tu partages et je suis sûre que les lecteurs apprécieront ton point de vue contradictoire … et complémentaire.
A bientôt,
Odile
Merci pour ta réponse bienveillante, je veux vraiment insister sur le fait que je trouve très bien de parler de ces méthodes, mes remarques portaient finalement davantage sur des formulations qui peuvent être plus ambigues qu'on ne le pense en les utilisant au premier abord. Mais c'est évident pour moi que tu ne cherchais pas à dire qu'une seule méthode était bien par contre ! J'ai bien saisi aussi le problème pour le DIU et j'ai aussi des amies qui ont eu des mésaventures un peu traumatisantes avec, aussi l'objectif n'était évidemment pas du tout de te reprocher de ne pas en parler (je ne l'ai cité que parce que c'est un exemple que je connais). C'était davantage pour illustrer ma position vis à vis de ce qu'on met derrière "naturel" et "raisonnable" :D ! Je suis sûre que cet article aura fait réfléchir plein de monde, et j'espère qu'on avancera toutes sur ce chemin vers une connaissance un peu meilleure de notre corps... Bonne soirée à toi
SupprimerBonjour à toutes les deux,
Supprimerje me permets quelques mots parce que la discussion m'intéresse particulièrement. Effectivement, la notion de "naturel" est sujette à questionnement, dans ce domaine comme dans bien d'autres. Cependant, je passe outre ces débats qui me semblent quelque peu superficiels dans le contexte qui est le nôtre : le fait est que naturel ou non, ces méthodes contraceptives n'ont jamais été énoncées par mes médecins généralistes et gynécologues. J'ai pu défiler dans bon nombre de cabinets en reposant sans cesse les mêmes questions "quels moyens de contraceptions existent aujourd'hui ?" et en obtenant toujours les mêmes réponses (pilule, préservatif, anneau, stérilet, implant, spermicide peu concluant et puis voilà...). Une gynécologue m'a un jour parlé du diaphragme car elle voyait bien que je n'étais aucunement satisfaite des effets secondaires dus aux contraceptifs hormonaux (ajoutons à cela plusieurs tentatives douloureuses de stérilet). Une fois arrivée en pharmacies, aucunes d'entre elles n'a été en mesure de m'en délivrer. Donc il me semble que derrière cette formulation de "naturel", l'enjeu est surtout de faire circuler les savoirs, les expériences de chacune et de dédramatiser notre vision de la contraception. J'ai beaucoup apprécié le fait que la pilule soit également envisagée comme cet outil extrêmement libérateur dans l'histoire de nos corps féminins, effectivement, cela augmente encore davantage les difficultés pour accéder à d'autres méthodes. "C'est tellement efficace et fiable, c'est ce qui se fait de mieux", et une fois arrivée chez soi on déroule la notice et on se demande bien pourquoi la longue liste n'a pas été abordée en consultation. Aller voir son gynécologue pour aborder la perte de libido suite à la prise de pilule et s'entendre dire que l'on vient consulter alors que l'on ne subit pas de vrai trouble... Toutes ces expériences de culpabilité qui me laissent penser que la prise de parole et le fait de relayer ces expériences nous offriront peut-être l'opportunité de trouver une nouvelle manière d'éduquer les futures femmes à l'appréhension de leur corps et d'opérer de vrais choix. Je ne pense pas que le corps médical ait contribué à me permettre de faire des choix conscients sur ma contraception et je suis heureuse de voir que nous sommes nombreuses à tenter de partager nos aventures rocambolesques pour épargner ces douleurs aux femmes qui viennent.
Merci pour ces réflexions et discussions... Au plaisir de vous lire à nouveau.
Bonsoir Noémie,
SupprimerJe vous remercie de votre commentaire intéressant.
L'histoire que vous nous rapportez m'en rappelle tant d'autres ! J'ai entendu nombreuses amies, connaissances ou personnes croisées raconter combien le peu d'information délivré par leur médecin les frustrait...
Comme c'est le cas pour l'allaitement, les femmes ne peuvent compter que sur elles pour transmettre ces apprentissages.
A propos du diaphragme, il est délivré sur ordonnance et la pharmacie doit généralement passer commande pour le fournir. Celui que j'utilise est de la marque Caya, leur site, un peu excessif dans ses recommandations (histoires de responsabilité comme toujours) permet déjà de se faire une idée. Le gel à associer n'est pas un spermicide, et c'est aussi ce qui m'a plu.
Je pense publier dès la semaine prochaine un article dédié à cet accessoire contraceptif.
Bien à vous,
Odile
Bonjour Irene,
SupprimerDans ton commentaire tu dis : "la nocivité des ondes électro magnétiques n’a jamais pu être mise en évidence, malgré toutes les études faites sur le sujet"
Penses-tu que mettre la tete dans un four a micro onde ne représente pas de danger?
Penses-tu que mettre sa main devant une lampe a UV-C ou bien la regarder directement avec ses yeux ne représente pas de danger?
Je n'ai pas plus de légitimité pour parler de ce sujet car je n'ai que des connaissances superficiel, cependant je suis persuadé que les ondes électromagnétiques sont nocives pour nous.
Il est faut prendre en compte que les ondes wifi sont très très proche des micro ondes.
Par principe de précaution je préfère croire la possibilité que ca face antène plutot que d'en douter.
Bien a vous,
Ludovic
Bonsoir Irène,
RépondreSupprimerGrâce à tes observations je suis en train de me dire que plus prudent conviendrait mieux que plus raisonnable...
Je crois que je vais changer !
Pour conclure, chaque femme a effectivement un large choix de méthodes lui permettant de choisir une contraception en accord avec son mode de vie et ses convictions, et pourquoi pas de passer de l'une à l'autre au fil des années. Ainsi la seule chose regrettable reste d'oublier ou de ne jamais découvrir son cycle, qui est un phénomène aussi beau et capital que la respiration.
Bien à toi, Odile
Personnellement je conseille l'excellent et sérieux ouvrage du non moins excellent Martin Winckler : "Contraception mode d'emploi", qui m'a réellement éclairée et changé ma vie et mon point de vue.
RépondreSupprimerMerci de votre conseil, je ne connaissais pas ce livre.
SupprimerJe viens de consulter la table des matières sur le site de l'éditeur et, effectivement, ça semble extrêmement intéressant. Je vais me le procurer !
le problème c'est que seule la prise de températures peut valider de manière certaine l'ovulation... on peut avoir des cycles réguliers et ne pas ovuler : on va pourtant saigner à la période attendue et rester potentiellement fertile (d'où les contraintes de la méthode billings). Le cycle n'est pas le même toute la vie, les évènements extérieurs peuvent l'influencer, ainsi que l'âge, donc températures ou pas il faut bcp de rigueur... en tout cas, vive les méthodes naturelles !!
RépondreSupprimerEn effet, il faut toujours rappeler que la rigueur est nécessaire et que les méthodes naturelles ne fonctionnent pas au pur feeling !!
SupprimerMerci de votre passage ici.
Odile
Merci pour ce super article et l'explication des différentes méthodes naturelles.
RépondreSupprimerConnaissez vous aussi les méthodes dites "mécaniques" ? Comme le moniteur de fertilité Lady-Comp ? IL est fiable à 99,3 % et comme utilisatrice, je suis hyper satisfaite. J'aime l'utiliser en même temps que m'observer, je combine les deux (température et observation col/glaire)
Merci à vous de votre commentaire, vous venez de me faire découvrir Lady-Comp !
SupprimerJe viens de visiter le site de la marque et ne connaissais absolument pas l'appareil.
Seriez-vous partante pour partager votre expérience d'une contraception naturelle assistée de ce moniteur de fertilité ?
Bonjour,
RépondreSupprimerC'était un grand plaisir de vous lire. Merci pour ce partage de connaissance, c'est magnifique.
Une question me taraude, vous citez des pourcentages pour comparer les échecs de la pilule (0,3 à 8%) et la méthode dont vous parlez (0,2 à 3%).
Pourriez vous justifier ces chiffres svp? Où les avez-vous trouvé? Pourriez-vous partager vos sources svp?
Cela donnerai beaucoup de crédibilité a vos articles.
Merci,
Ludovic
Bonsoir,
SupprimerJe vous remercie de vos commentaires.
Les chiffres que je cite sont ceux de l'indice de Pearl, un outil statistique utilisé dans les essais cliniques pour mesurer l'efficacité des méthodes de contraception.
Un tableau reprenant l'ensemble des méthodes et leurs taux d'échec est disponible ici : http://www.fertiliteconsciente.fr/
Le site de la sécurité sociale affiche aussi quelques données mais sans détailler du tout les différents types de contraception naturelle, aussi le score en est-il biaisé : http://www.ameli-sante.fr/contraception/efficacite-des-moyens-contraceptifs.html
J'espère avoir répondu complètement à votre question.
merci pour cet excellent article - et aux commentateurs remarquablement respectueux malgré d'éventuelles divergences de sensibilité ! je n'ai pas appris réellement de nouvelles choses, mais ce sont en tout cas des infos qu'il m'a fallu des années à réunir pour ma part (et bien souvent, sans l'aide des "professionnels" du sujet), et c'est vraiment bien que tout soit ici clairement.
RépondreSupprimerBelle continuation sur ce blog de qualité ! Claire
Merci de votre visite !
SupprimerEn effet, il fut un temps où il fallait mener longuement ses investigations pour arriver à s'en sortir ... Heureusement, les choses changent dans le bon sens :-)
Bravo pour cet article très fouillé, mais peu de femmes appliqueront de fait certaines de ces méthodes "naturelles" pour diverses raisons et c'est leur choix. Par ailleurs, juste un mot sur le stérilet en cuivre, certaines femmes ne le supportent absolument pas, les gynéco hélas ne le disent pas nécessairement (pas du tout la plupart du temps) et on erre pendant des semaines avec des douleurs continuelles impressionnantes. L'uterus dans ce cas rejetant tout corps étranger.
RépondreSupprimer"En sus, je ne peux pas vraiment vanter ses avantages ayant été victime d'une perforation de l'utérus il y a quelques années, accident très rare et très douloureux (1 cas pour 10.000)." Oh mon dieu, comment cela est-il arrivé??
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