CHUTE SAISONNIERE, SPLEEN ET COUPE

Derrière moi quelques semaines difficiles et 30 cm de cheveux.

L'automne n'est pas une saison qui me fait du bien, je n'accepte pas de renoncer à l'été, son énergie, sa lumière, alors je lutte et m'épuise. Il y a ces teintes tristes dans le ciel, les feuilles mortes qui pourrissent au sol, les cris des corneilles et le vent qui siffle, alors plus rien ne chante en moi et le spleen m'emporte à m'en faire oublier que le printemps reviendra, forcément.

Cette année ma chute saisonnière fut intense, effrayante même, ce sont des poignées de cheveux qui me restaient entre les doigts, la baignoire bouchée, ma tresse amaigrie et les larmes aux yeux devant mon impuissance.

J'ai tenté beaucoup de choses, des soins, des compléments mais fini par couper car je ne transige pas avec la qualité de mes cheveux : je veux des longueurs denses, une tresse épaisse, de la matière, et que ça brille ! 

C'est donc 30 cm que j'ai laissé au sol, ce qui correspond à 3 années de pousse : 2011, 2012, 2013 mais finalement, après 24 heures de pleurs, je suis heureuse de m'être séparée de ces années et de mes idées noires.

J'apprivoise ma nouvelle longueurs, peut être une étape intermédiaire avant une vraie coupe courte, qui sait ?

Le premier soin que j'ai testé et apprécié est un complexe d'huiles essentielles Bioflore, une marque Slow Cosmétique. Je trouve pratique d'utiliser une composition déjà prête plutôt que d'acheter et mélanger plusieurs flacons dont les restes me resteront peut être sur les bras.

Energétique Cheveux contient des huiles essentielles de romarin à cinéole, ylang-ylang, cèdre de l'Atlas, piment 4 épices et gingembre, aucun autre ingrédient. J'en ajoute quelques gouttes à mon shampoing ou les mélange avec du gel d'aloe vera dont je me masse le cuir chevelu.

Cette dernière méthode est rapide et permet d'appliquer le soin entre les lavages sans graisser les cheveux.

En soin intense avant lavage j'ai utilisé quelques fois le baume capillaire Mama Sango, je vous ai déjà parlé de cette marque ICI et y suis toujours fidèle.

Ce baume est un mélange de beurre de karité et d'huiles d'olive, d'avocat et de ricin auxquels sont ajoutées des huiles essentielles de géranium rosat, ylang-ylang, tea trea, romarin et bois de cèdre. En massage au niveau des racines, ce baume nourrit, oxygène et régénère le cuir chevelu favorisant la santé des cheveux en croissance.

Ce baume s'applique plusieurs heures avant le lavage, ou la veille au soir pour un shampoing matinal. Il faut le faire fondre entre ses mains et l'appliquer en tête seulement car, extrêmement riche et épais, il serait impossible à utiliser sur toutes les longueurs. 

J'ai noté que mes cheveux étaient toniques et volumineux après l'application mais le produit étant solide, il est vraiment difficile à appliquer sans dommage (cheveux arrachés) lorsque l'on a une nature fine comme moi.

Pour ce qui est de ma routine, j'en suis restée à mes basiques préférés : Notox, le shampoing solide de Pachamamaï (revue et infos ICI) en alternance avec des lavages aux poudres ayurvédiques ou rhassoul. 

Côté soin, j'ai terminé mon pot de masque Ashana. B (revue ICI) et racheté un flacon de crème 2 Moss (revue ICI), ça doit être mon cinquième en 3 ans, vous pouvez donc y aller les yeux fermés, le produit est excellent !!

Je n'ai pas fais l'impasse sur la voie interne et ai fait une cure de poudre de minéraux de Shindele (revue ICI), un supplément alimentaire qui me réussi très bien habituellement notamment en cas de crampes, fatigue, paupière qui saute ou perte de cheveux ...mais j'avoue que pour cette fois, le miracle n'a pas été au rendez-vous même si je commence à remonter la pente.

L'ortie très riche en vitamines B, silice et zinc est connue pour son effet bénéfique sur la pousse de cheveux (article ortie ICI), je l'ai donc mise à tous les menus jusqu'à épuisement de mes stocks.

En conclusion, j'ai bien coupé mais suis parvenue à enrayer cette chute malheureuse et à conserver volume et brillance.

Ma perte actuelle est normale, quelques cheveux sur ma brosse ou mon oreiller, un peu plus lors des lavages. Mathématiquement, ayant sacrifié la moitié de ma longueur totale, le volume des cheveux perdus est divisé par 2 et cela altère bien moins mon moral.

Je me bats pourtant encore chaque matin avec cette nouvelle longueur sans trouver mes marques, mon chignon est menu, ma tresse pareille à un moignon ... je n'arrive pas à me coiffer et finis par être bien aise de porter mon bonnet de laine. 

J'ai un peu de mal à me sentir féminine depuis ma coupe, point que je considère la longueur des cheveux comme l'unique critère mais parce que j'avais depuis des années sur-investis ma chevelure. Je pense aussi que je vais réviser mes résolutions quant au henné et m'y remettre, que 2018 soit flamboyante.

J'espère que de votre coté ça pousse !